Lauréat du 1er prix : Ahmed Esleman Yibrie — ISC d’Éthiopie
L’article de Yibries démontre que l’innovation technologique et l’automatisation améliorent la qualité de l’audit à travers :
En outre, l’article met en évidence les défis liés à l’utilisation efficace de la technologie en matière de collecte de preuves, notamment : les capacités et la compétence de l’auditeur, l’attitude et les contraintes financières de ce dernier.
En dernière analyse, l’article suggère des actions que les ISC devraient mener, y compris le transfert de certaines compétences aux auditeurs, ceci, en préservant le jugement professionnel et le scepticisme de ces derniers :
Ces propositions sont en droite ligne avec l’article publié par le comité du renforcement des capacités de l’INTOSAI, portant sur l’auditeur du futur.
Co-lauréat du 2e prix : Sami Ali Mohamed Zaghloul — ISC d’Égypte
L’article de Zaghloul explore le concept de méga-données et son exploitation à des fins d’audit par les auditeurs. Il explore aussi les concepts :
L’un des points clés que souligne cet article est que l’utilisation de la technologie n’a certes pas changé l’objectif et la nature du processus d’audit, mais elle a affecté le concept et la nature des preuves d’audit, en particulier à travers l’émergence des méga-données. Les innovations technologiques permettront aux auditeurs d’atteindre le même objectif (tout comme avec le processus manuel), tout en modifiant la nature, l’étendue et le temps des procédures d’audit.
L’article recommande aux entreprises d’accorder une attention particulière à la formation technique des auditeurs. En outre ; il met en relief l’utilisation des technologies de l’information en général et de l’analyse des mégadonnées en particulier pour l’amélioration de la qualité de l’audit en matière d’efficience et d’efficacité.
Ces concepts constituent l’un des principaux sujets de discussion de cette assemblée générale.
Co-lauréat du 2e prix : Sammy Kimunguyi — ISC du Kenya
L’article de Kimunguyi tente de ressortir l’effet des facteurs technologiques, organisationnels et environnementaux liés aux innovations technologiques, sur les preuves d’audit. Il repose sur une étude menée au sein de 47 cabinets d’audit externes au Kenya, y compris l’ISC du pays.
L’étude a révélé que les facteurs technologiques, organisationnels et environnementaux, tels que la rentabilité de la technologie, l’engagement de la direction, les compétences informatiques des auditeurs, la maturité des cabinets et la complexité des systèmes comptables des structures auditées, influent sur la qualité des preuves d’audit recueillies.
Cet article formule deux recommandations cruciales en vue de l’exploitation des innovations technologiques :